Tout savoir sur les polypes utérins

Les polypes de l’utérus ou polypes utérins touchent pas moins de 40% des femmes. À ne pas confondre avec le cancer de l’utérus, ces petites excroissances bénignes doivent cependant être traitées.


Définition, symptômes, origines, profil de la patiente, traitement, prise en charge, prévention, découvre tout ce qu’il faut savoir sur les polypes utérins.

Les polypes utérins, qu’est-ce que c’est au juste ?

Le polype utérin, le polype de l’utérus ou encore le polype endométrial est une excroissance qui se développe au niveau de l’utérus. Il s’agit de tumeurs, le plus souvent, bénignes.

Le polype utérin est différent du cancer de l’endomètre ou encore du fibrome utérin.

Plus exactement, il s’agit de petites tumeurs qui se développent sur la muqueuse de l’utérus. Selon sa localisation exacte, le polype aura une terminologie différente.

On parle de polype utérin quand il celui-ci se développe sur l’endomètre, on parle de polype de l’endocol quand il est situé sur le col de l’utérus, on parle de polype intracavitaire quand il se trouve dans la cavité utérine.

Un ou plusieurs polype(s)

La patiente peut développer un polype ou plusieurs polypes utérins. Ce n’est pas étonnant d’en retrouver plusieurs, en groupe ou grappe.

Les tailles différentes des polypes utérins

Un polype de l’utérus peut faire quelques millimètres comme quelques centimètres. La taille est très variable.

Quel est le profil de femmes le plus à risque de développer un polype utérin ?

Le polype utérin survient rarement avant l’âge de 30 ans. Le développement de polypes de l’utérus se produit en grande majorité chez les femmes en pré-ménopause ou déjà ménopausée, c’est-à-dire à partir de l’âge de 45 ans.

Quels sont les symptômes qui doivent alerter ?

Ces tumeurs, bien que bénignes, peuvent générer une certaine gêne ou même certaines douleurs. Il faut savoir cependant que de nombreuses patientes qui ont un ou plusieurs polypes au niveau de l’utérus ne ressentent absolument rien. Le polype utérin est bien souvent asymptomatique.

Dans de rares cas, le polype endométrial peut générer des saignements hors période de règles ou spotting (métrorragie). Cela peut alerter la patiente et la pousser à consulter.

Si la patiente connaît des difficultés à tomber enceinte, les polypes peuvent être une piste. En effet, si les polypes se révèlent assez gros, il peuvent entraver la bonne progression des spermatozoïdes, interférer dans la nidation de l’ovule fécondé ou encore provoquer des fausses couches.

Si la patiente connaît des pertes vaginales assez abondantes, cela peut aussi être un signe et un symptôme.

Enfin, ce type de polypes peut occasionner des règles particulièrement abondantes (ménorragie) mais pas toujours. Si jusqu’à récemment la patiente connaissait des règles avec un flux menstruel moyen, léger ou normal, cela peut être un bon avertissement pour aller consulter.

Le diagnostic d’un polype utérin

Bien souvent, c’est lors de l’examen gynécologique annuel que la sage-femme ou le gynécologue découvre le polype, rarement suite à des plaintes de la patiente.

On peut diagnostiquer un polype endométrial grâce à une échographie pelvienne par voie endovaginale, grâce à une hystéroscopie (examen de visibilité de l’utérus) ou encore grâce à une hystérographie (un examen de bilan d’infertilité féminine). Il est possible de poser un diagnostic aussi suite à une biopsie.

Origines des polypes utérins

Quelles sont les raisons et les origines des polypes de l’utérus ? Si les médecins et chercheurs ont encore du travail de ce côté là, il est évidemment que le développement des polypes utérins est lié en partie à un déséquilibre hormonal notamment des hormones sexuelles, la progestérone et les œstrogènes. Le développement des polypes est dû, en partie, à une production trop importante d’œstrogènes.

Le surpoids est un autre facteur à prendre en compte pour expliquer le développement des polypes de l’utérus. Les femmes connaissant une obésité sont donc plus à risque de développer un polype utérin un jour.

Les femmes souffrant de diabète ou d’hypertension sont aussi plus à risque.

Enfin, les femmes sous traitement hormonal ont plus de risque de développer des polypes utérins : les femmes prenant un traitement hormonal pour stimuler leur ovaires ou encore les femmes sous traitement contre le cancer du sein.

Quels sont les traitements possibles pour soigner un ou des polypes utérins ?

Le traitement choisi dépendra du nombre de polypes, de leur tailles et de leur localisation. Le médecin peut proposer à la patiente plusieurs options :

  • l’ablation des polypes grâce à une hystéroscopieopératoire. Cet acte médical se réalise sous anesthésie locale ou générale. Il s’agit de l’ablation chirurgicale des polypes utérins.
  • Si le ou les polypes sont peu développés, un traitement hormonal peut être proposé. Les progestatifs peuvent effacer les polypes.
  • Enfin, autre traitement, celui-ci plus définitif est l’endométrectomie. Il s’agit de l’ablation de l’endomètre. Ce traitement est proposé aux femmes déjà ménopausées ou qui ne souhaitent pas ou plus procréer. Il permet de supprimer le risque de récidive.

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