Le grand guide du cycle menstruel sans tabou
Quelle sera la date de tes prochaines règles ? Est-il normal d’avoir un peu de retard ou, au contraire, de l’avance ? Comment calculer son cycle menstruel ? Quelle est la durée moyenne d’un cycle menstruel ? Tenir un calendrier menstruel est-il nécessaire ? Quelle est la meilleure période du mois pour tomber enceinte ? Qu’est-ce que l’ovulation ? Qu’est-ce que la phase lutéale ? Pourquoi la phase folliculaire peut-être douloureuse ? Cycle régulier ou cycle irrégulier, quand s’inquiéter ? Pourquoi subit-on des symptômes prémenstruels ? Quelles sont les hormones qui jouent un rôle déterminant dans le cycle hormonal féminin ?
Le cycle menstruel ou cycle féminin soulève de nombreuses questions ! Retrouve dans le guide complet du cycle menstruel de Louloucup toutes les réponses à tes questions. Afin de mieux te connaître et mieux comprendre ton corps de femme, ce guide te permettra de mieux saisir tout ce qui peut se passer dans ton corps tout au long du mois.
Sans tabou et le plus simplement possible, nous répondons à toutes questions. Le cycle menstruel un peu complexe régit par les hormones n’aura ainsi plus aucun secret pour toi !
Les grandes parties de ce guide à consulter dès que tu en ressens le besoin :
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PARTIE 1. Le fonctionnement du cycle menstruel
Puberté, ménopause, premières règles, hormones, on reprend les bases de nos cours de SVT et on te rafraîchit la mémoire ! -
PARTIE 2. Les hormones du cycle menstruel
FSH et LH, œstrogènes et progestérone, comprendre l’importance des hormones et leurs actions te permettra de mieux saisir tous les rouages du cycle menstruel. -
PARTIE 3. Les 3 phases du cycle menstruel
Le cycle menstruel se divise en trois phases bien différentes qui rythment ton mois : phase folliculaire avec les règles, ovulation et phase lutéale. -
PARTIE 4. Les raisons d’un cycle menstruel chamboulé
Troubles, dérèglement, pathologies diverses, on s’intéresse à tout ce qui peut enrayer la machine ! -
PARTIE 5. Bonus : s’aider, se documenter, s’équiper pour vivre son cycle menstruel sereinement
Toutes nos pistes pour t’aider à mieux vivre ton cycle hormonal, en vrac : les pertes vaginales pendant l’ovulation, les règles abondantes et douloureuses, les SPM pendant la phase lutéale, la fenêtre de fécondité, les compléments alimentaires, l’alimentation, le sport, etc.
Le fonctionnement du cycle menstruel
Le cycle menstruel est un processus bien rodé qui se déroule dans le corps de la femme.
Il commence à la puberté, lorsque l’adolescente a ses premières règles et est donc fertile. Ce phénomène hormonal et cyclique prend fin à la ménopause lorsque la femme cesse d’être réglée.
Le cycle menstruel est déterminant pour la procréation. Il permet au corps de la femme de se préparer à une potentielle fécondation. Sans relâche, il prépare encore et encore, l’utérus à la réception d’un spermatozoïde. Ce phénomène cyclique d’une trentaine de jours possède plusieurs phases. Si la fécondation par un spermatozoïde n’a pas lieu (absence de rapport sexuel ou contraception qui empêche la fécondation) alors le cycle recommence. L’ovule mature se détruit et un nouveau cycle démarre avec la venue de nouvelles règles.
Reprenons les bases : ✨
Durée d’un cycle menstruel.
Un cycle menstruel dure en moyenne 28 jours. Ce chiffre n’est qu’une moyenne qu’il faut retenir comme un repère et non un fait absolu. En réalité très peu de femmes sont réglées de manière si précise, et ce, tous les mois ! On parle plutôt d’une fourchette large entre 21 et 45 jours. D’un cycle à l’autre, la durée peut changer : 28 jours, puis 30 jours, puis 27 jours, etc. Au cours de la vie de la femme, le cycle menstruel évolue, il s’étire ou se rétrécit. Enfin sa durée peut être influencée, modifiée par de nombreux facteurs externes : alimentation, stress, maladie, etc.
Ce cycle de 28 jours en moyenne se divise en quatre phases : les menstruations (du jour 1 au jour 5 environ), la phase folliculaire (du jour 5 au jour 14), la phase ovulatoire (aux environs du jour 14 ou jour 15) et enfin la phase lutéale (du jour 15 au jour 28) qui s’étire de l’ovulation jusqu’à la veille des prochaines règles.
Petit rappel : le premier jour du cycle correspond au premier jour de règles et par conséquent le dernier jour s’avère être la veille des prochaines règles !
Les menstrues, menstruations ou règles sont des saignements périodiques et temporaires du vagin composés de sang, de sécrétions vaginales et de cellules de la paroi utérine. Comme il n’y a pas eu fécondation de l’ovule, l’endomètre (paroi de l’utérus) qui s’était préparé à une nidation se désagrège et s’élimine. La durée, mais aussi l’intensité des règles varie entre 2 et 5 jours habituellement, voire 7 jours.
La phase folliculaire est la première partie du cycle, elle comprend les règles, mais aussi 7 à 8 jours avant l’ovulation. C’est à ce moment-là que l’on peut observer la maturation des follicules ovariens.
La phase ovulatoire s’enclenche au milieu du mois. Un follicule mature se décroche, un ovule est libéré grâce au taux d’hormone lutéinisante. C’est à ce moment clé du cycle que la femme est le plus fertile.
Enfin lors la phase lutéale, la progestérone et les œstrogènes élevés permettent le développement et l’épaississement de la muqueuse utérine. C’est lors de cette dernière phase que l’on peut connaître des symptômes prémenstruels (SPM).

Les hormones du cycle menstruel
Pour bien comprendre le fonctionnement du cycle menstruel, il est essentiel de connaître certaines hormones. Celles-ci sont responsables de déclencher les différentes étapes du cycle. Les hormones sont responsables de nos règles, de l’ovulation, mais aussi des symptômes prémenstruels. Si une seule dysfonctionne (pour une quelconque raison) alors c’est tout l’équilibre du cycle qui est chamboulé.
Avant d’aller plus loin, petit lexique :
Les follicules ovariens sont des sortes de « sacs » qui apparaissent au moment des règles dans l’ovaire grâce à la FSH. Chaque follicule renferme un ovocyte ou ovule. Un seul follicule ovarien parvient à maturation.
Cet élu, nommé le follicule De Graaf libère alors l’ovule. C’est l’ovulation.
Le corps jaune est ce qui reste du follicule mature une fois que celui-ci a éclaté pour libérer l’ovule au moment de l’ovulation. Même vidé, il détient un rôle très important. Il sécrète une hormone, la progestérone, indispensable aussi bien pour la nidation de l’ovule dans la cavité utérine s’il y a fécondation que pour le déclenchement des prochaines règles s’il n’y a pas eu de fécondation.
FSH et LH
Au moment des règles, une glande, l’hypophyse, située dans le crâne, au niveau de l’hypotalamus créé la FSH, l’hormone folliculostimulante.
Comme son nom l’indique, la FSH est l’hormone de stimulation folliculaire. Lors de chaque cycle, la FSH a une mission concrète : faire croitre les follicules dans l’ovaire. Chaque follicule renferme un ovule. On peut comparer un follicule à une sorte de sac rempli de liquide. Un follicule deviendra dominant et seul un arrivera à maturité. Les autres follicules créés disparaissent. Tout cela se déroule lors de la première phase du cycle hormonal, lors de la phase folliculaire entre J1 et J15.
L’hormone lutéinisante ou LH est aussi produite depuis le cerveau, par l’antéhypophyse, un lobe de l’hypophyse. La LH détient un rôle majeur lors du cycle féminin. Le pic de LH est atteint aux alentours du J15. Celle-ci déclenche l’ovulation : grâce à la LH, le follicule mature se rompt et l’ovule est libéré.
Œstrogènes et progestérone
Les œstrogènes et la progestérone sont des hormones sexuelles féminines.
Les œstrogènes augmentent lors de la phase folliculaire, ils sont produits par les follicules dans les ovaires. Au moment de l’ovulation, le taux d’œstrogène diminue et le taux de progestérone augmente. Cette hormone est sécrétée par le corps jaune. Le corps jaune est ce qui reste du follicule après ovulation.
Ces deux hormones agissent sur l’endomètre, la paroi interne de l’utérus, dans le but de recevoir l’ovule fécondé. C’est grâce à ces deux hormones que la muqueuse s’épaissit.
Les trois phases du cycle menstruel
La phase folliculaire (jour 1 à 14)
La phase folliculaire peut se diviser en deux moments du cycle. Le moment des menstruations, une période comprise entre 2 et 5 jours (toujours en moyenne) de pertes de sang. Suivi d’une période de plusieurs jours ( 12 à 9 jours, selon la durée des règles) où les follicules se développent dans les ovaires et où la cavité utérine s’épaissit et se prépare à une potentielle fécondation. Tandis que la FSH réveillent les follicules dans l’ovaire, les œstrogènes préparent l’utérus.
Menstruations et flux menstruel
Le flux menstruel représente l’intensité des règles. Chaque femme est différente, donc chaque flux menstruel est différent : couleur, durée, intensité, texture, etc.
Lorsque l’on parle de flux menstruel « moyen », on parle particulièrement du flux que l’on possède une fois notre cycle menstruel établi et stable. Les règles d’une adolescente ne sont pas stabilisées tandis que les règles d’une femme en pré-ménopause sont irrégulières.
En moyenne, le flux menstruel représente entre 2 à 5 cuillères à soupe de sang, soit entre 30 à 70 mL de sang par cycle.
On parle donc généralement de :
- flux léger : 30 mL/cycle
- flux moyen : 30 à 50 mL/cycle
- flux abondant : 50 à 70 mL/cycle
- flux très abondant ou hémorragique : + de 70 mL

Ces repères nous aident pour déterminer les capacités d’absorption des protections menstruelles comme la cup ou la culotte menstruelle.
Il est tout à fait normal d’avoir la sensation de perdre plus de sang. C’est pour cette raison que l’utilisation de la cup menstruelle est un outil parfait pour déterminer le flux menstruel et se rendre compte de la quantité de sang que l’on perd sur un cycle.
Il est bien souvent plus abondant les deux premiers jours de règles, laissant place à un sang bien rouge. Petit à petit, la couleur du sang évolue pour laisser place à du sang plus rose, marron, voire noir, car les saignements sont plus légers.
De la même manière, le flux menstruel peut être plus liquide, plus épais, avec des caillots ou plus visqueux.

Ces altérations sont totalement normales, car beaucoup d’éléments peuvent interférer avec le flux menstruel :
- l’âge,
- la contraception,
- le stress,
- certains traitements médicaux, etc.
Les contraceptifs hormonaux (pilule, implant contraceptif ou stérilet hormonal) ont tendance à réduire l’intensité des règles quand au contraire, le DIU ou stérilet en cuivre a tendance à les rendre plus abondantes et plus liquides.
Donc, pas de panique : c’est normal ! :)
LEXIQUE DU FLUX MENSTRUEL :
Flux hémorragique
ou flux menstruel très abondant. On parle de menstruations hémorragiques lorsque les règles durent plus d’une semaine et qu’il est nécessaire de changer de protections hygiéniques toutes les deux heures, durant plusieurs heures consécutives. Si on pense être sujette aux flux hémorragiques, nous te conseillons de consulter un professionnel de santé : sage-femme, médecin ou gynécologue.
Aménorrhée
ou s’agit de l’absence de règles. Ce cas peut être provoqué par des troubles alimentaires, un sport intensif, certains médicaments ou certaines maladies telles que les ovaires polykystiques, des problèmes thyroïdiens, etc.
Oligoménorrhée
ou règles peu abondantes. Les pertes sont inférieures à 30 mL/cycle.
Spotting
ou petits saignements hors période de règles. À ne pas confondre avec l’oligoménorrhée, le spotting peut être du à un dérèglement hormonal, consulte ton médecin en cas de spotting.

La phase ovulatoire (Jour 14 )
Sous l’effet de l’hormone LH, le follicule ovarien mature a libéré l’ovule marquant la fin de la phase folliculaire. C’est le top départ pour l’ovulation.
De son côté, grâce aux œstrogènes et la progestérone, l’utérus est lui aussi prêt. La muqueuse utérine est épaisse pour que le potentiel ovule fécondé puisse s’accrocher et devenir embryon. Tous les voyants sont au vert pour une fécondation. L’ovule met alors 24h environ pour faire le chemin entre l’ovaire et la trompe de Fallope.
Si la rencontre se réalise avec un spermatozoïde alors la fécondation aura lieu. Si la rencontre entre spermatozoïde et ovule ne se réalise pas (pas de rapport sexuel, contraception), l’ovule continue son voyage jusqu’à l’utérus pour y être dissout.
Physiquement, la phase ovulatoire ou période d’ovulation se manifeste ainsi :
- par l’apparition de la glaire cervicale. Pourquoi ? Car en vue d’accueillir les spermatozoïdes, le col de l’utérus s’est légèrement ouvert. La glaire cervicale est indispensable pour un passage plus simple des spermatozoïdes dans l’utérus. Pas de panique donc, c’est tout à fait naturel d’observer des pertes vaginales ou pertes blanches au moment de l’ovulation. D’ailleurs sa texture et son intensité évoluent au fil du cycle. Tu peux porter un tanga menstruel afin e rester bien au sec.
- par une montée de la température basale (température au réveil). La température corporelle augmente légèrement pour permettre aux spermatozoïdes de survivre plus longtemps. Les femmes qui recherchent à tomber enceintes sont amenées à prendre leur température afin de savoir quand elles ovulent et quand elles sont fertiles. C’est un bon indicateur.
L’ovulation est courte : entre 16 et 32 heures. Certaines femmes peuvent ressentir un pincement ou une petite douleur pelvienne à cette période. Il peut s’agir du follicule qui se rompt et du liquide qui peut s’échapper. Enfin, bon à savoir, c’est un mythe de croire qu’il y a alternance entre les deux ovaires : un mois ovaire gauche, le mois suivant ovaire droit et ainsi de suite. Au contraire le phénomène semble plus aléatoire.
La phase lutéale (Jour 14 à 28 ou plus)
Après l’ovulation, le cycle menstruel entre dans sa dernière phase, la période lutéale. Le corps attend la fécondation et se prépare. Le corps jaune, laissé par le follicule mature produit de la progestérone encore et encore pour préparer l’endomètre.
Quand visiblement, l’ovule fécondé d’un spermatozoïde ne se manifeste pas, le corps jaune meurt entrainant avec lui une chute du taux de progestérone et le signal pour évacuer l’endomètre. Un nouveau cycle peut alors commencer.
C’est lors de la phase lutéale que l’on observe les SPM ou Syndrome prémenstruel.
Tout savoir sur le SPM 💫
Le syndrome prémenstruel touche de nombreuses femmes réglées. Il s’agit de manifestations physiques et psychologiques qui surviennent sur la deuxième partie du cycle menstruel. Le SPM est simplement dû à une variation et fluctuation des hormones. Rien de bien méchant en soit ni d’inquiétant même si dans certains cas le SPM peut-être plus important et handicapant, on parle alors de trouble dysphorique prémenstruel.


Les SPM physiques et psychologiques
irritabilité et mauvaise humeur
crises d’angoisses et hypersensibilité émotionnelle
humeur morose et libido en berne
des céphalées, de l’acné
des ballonnements, des bouffées de chaleur
une prise de poids, fringale
des douleurs aux seins…
Pour limiter ces symptômes, nous te conseillons de réduire la consommation d’aliments industriels transformés (mauvais sucre), de sel et de caféine pour laisser la place à une activité physique qui te permettra de générer de l’endorphine (hormone du bien-être) et de te détendre.
On peut également prendre le temps de tenir un journal des SPM pendant au moins 2 cycles afin d’identifier les symptômes qui reviennent fréquemment, voire systématiquement. On se connaîtra d’autant mieux et cela permettra de lire entre les lignes pour savoir quand nos règles pointent le bout de leur nez.
Tu souffres de symptômes prémenstruels ? N’hésite pas à partager ton expérience auprès de ton médecin traitant, de ta sage-femme ou encore de ton gynécologue. Ces professionnels de santé doivent être compétents pour répondre à toutes tes questions et te proposer diverses solutions. Si tu ne trouves le soutien attendu, persévère, il est essentiel d’être entendu.
Si tu penses être atteinte d’un trouble dysphorique prémenstruel, l’association TDPM France est là pour t’aider !
N’oublie pas, dès la puberté, un suivi gynécologique régulier est indispensable.
Les différents troubles du cycle menstruel
Tu l’auras compris le cycle féminin est influencé de bout en bout par diverses sécrétions d’hormones qui ont un effet papillon sur tout ton corps et ton organisme. Une seule petite anomalie dans le processus et tout peut être chamboulé. Pourquoi un cycle menstruel peut-il être perturbé ? Plus long, plus court, douleurs, quels sont les troubles que l’on peut rencontrer ?
Troubles du cycle : les règles irrégulières
Il est tout à fait normal de connaître des cycles pas exactement semblables. Tous ne seront pas de la même durée de manière exacte. Divers facteurs impactent un cycle : le stress, un choc psychologique, des maladies (une simple grippe amène un déséquilibre), un vaccin, une perte de poids, etc. On parle de règles irrégulières quand tu connais par exemple un cycle de 25 jours, puis un cycle de 35 jours, puis un cycle de 23 jours avec une durée de règles variable : 2 jours, puis 5 jours, puis 8 jours.
Le postpartum, la puberté ou encore la pré-ménopause sont des moments de la vie où les règles seront naturellement irrégulières.
La contraception impacte le cycle menstruel
La mise en place d’une contraception peut bien évidemment dérégler pendant quelques cycles la régularité jusqu’alors connue de tes menstruations. Selon les femmes, certains contraceptifs seront plus adaptés que d’autres.
Les contraceptifs hormonaux peuvent avoir des effets secondaires : prise de poids, baisse de la libido, acné ou encore spotting. D’autres suppriment complètement les règles.
Douleurs ovulatoires et troubles lors de l’ovulation
Hypothyroïdie, SOPK, hyperprolactinémie ou encore le stress, le tabac ou l’alimentation peuvent interférer lors de l’ovulation et rendre un cycle anovulatoire (c’est-à-dire sans ovulation).
Aussi, l’ovulation douloureuse est une réalité pour certaines femmes. Le liquide contenu dans le follicule au moment de sa rupture peut irriter le péritoine. Le taux de LH peut aussi provoquer des crampes. Les médecins ne sont pas tous d’accord.
Quand faut-il s’inquiéter ?
En cas de douleurs vives, de changement soudain (règles abondantes soudaines) ou de cumul des douleurs (lombaires, pelviennes, lors de rapports sexuels), nous te conseillons de consulter. Il n’est pas normal de souffrir !
Si les troubles sont psychologiques : fatigue, lassitude, tristesse, apathie, irritabilité, hypersensibilité, nervosité, consulte ! Un dérèglement hormonal est très certainement la cause de ton état. Un gynécologue, mais aussi un endocrinologue peuvent être d’une grande aide.
PARTIE 5. Bonus : s’aider, se documenter, s’équiper pour vivre son cycle menstruel sereinement
Tu viens d’avoir tes premières règles ou tu es une femme réglée depuis plusieurs années ? Qu’importe ! Il est important de prendre soin de soi, de s’écouter, de se connaître. S’il est tout à fait naturel d’avoir ses règles, il est important de prendre le temps de connaître son flux menstruel et la nature de ses règles. Il est important de bien s’équiper avec des produits menstruels de qualité, des alternatives écologiques aux protections hygiéniques classiques et traditionnelles. Il est important de s’écouter, de ralentir quand c’est nécessaire, de bien s’alimenter et de prendre soin de sa santé.
Ado, premières règles, puberté
Tu es une adolescente et tu connais tes premières règles ? Tu vis tes premiers cycles menstruels ? Parles-en autour de toi. Grande sœur, cousine, tante, maman, infirmière du collège, il est important d’échanger sur ces changements que tu es entrain de vivre. Tu ne dois pas être seule.
Une routine menstruelle pour prendre soin de soi
Pendant nos règles, si celles-ci sont douloureuses, intenses et fatigantes, on ralentit. On profite de ce moment dans le mois pour ralentir le rythme effréné de la vie quotidienne. On préfère le calme et les vêtements qui ne serrent pas. On s’hydrate, on se masse le ventre. On utilise la bouillotte si besoin. On peut se baigner ou prendre un bain pour soulager les crampes utérines. On peut aussi bien évidemment prendre des antidouleurs adaptés pour apaiser les douleurs de règles.
Des règles abondantes et fatigantes à cause du stérilet au cuivre ?
Le stérilet au cuivre est une contraception qui convient à de nombreuses femmes. Cependant cela provoque des règles pas toujours faciles à gérer : plus longues que la normale, plus intenses et parfois plus douloureuses aussi, les menstruations sous DIU au cuivre peuvent se révéler fatigantes. Comment y faire face ?
- Avec de bonnes protections hygiéniques très absorbantes et de qualité afin de ne pas craindre les fuites et la saturation. Nous te conseillons les culottes menstruelles pour flux très abondant ou hémorragique Louloucup. Elles sont parfaites pour ce cas particulier.
- En prenant des anti douleurs adaptés. Ton gynécologue ou ta sage-femme sauront te prescrire ce qui te convient.
- En ralentissant le rythme, en t’hydratant, en te reposant, en évitant le stress.
Enfin, nous ne serions que te conseiller de revoir ta contraception si celle-ci est trop handicapante / douloureuse / contraignante à vivre !
Notre corps mérite un équipement menstruel de qualité
Que tu aies choisi les serviettes lavables, la cup menstruelle, le maillot menstruel ou la culotte périodique, (ou peut-être les trois), sélectionne des produits menstruels de qualité qui respectent ton corps et ton intimité !
- Le tanga menstruel ou le string menstruel est parfait pour absorber les pertes vaginales pendant l’ovulation. En effet, à ce moment-là du cycle, tu peux (mais pas toujours) connaître des pertes assez épaisses et translucides. Afin d’être confortable et de ne pas salir ta lingerie traditionnelle, n’hésite pas à enfiler une culotte absorbante. La lingerie menstruelle s’utilise bien entendue à n’importe quel moment du cycle et pas seulement au moment des règles !
- Le maillot de bain menstruel est idéal pour absorber les flux légers et les flux moyens. Tu peux profiter de la piscine sans stress et sans avoir peur des fuites. Fini le tampon irritant et polluant !
- Beaucoup de femmes font le choix d’utiliser la cup pour la journée et de passer une culotte menstruelle pour la nuit. C’est la meilleure combinaison pour être protégée sainement et efficacement jour et nuit. La cup menstruelle est un petit réservoir en silicone médical invisible qui recueille ton sang pendant six heures consécutives sans problème. La cup, c’est la protection menstruelle parfaite pour les sportives et les femmes actives. Le soir venu, enfile ta culotte lavable périodique ultra confort en coton biologique pour passer une nuit tranquille et sans tache. Préfère une protection forte pour flux abondant, la membrane absorbante monte très haut devant et derrière sur ces modèles afin d’avoir une absorption optimisée.
Maillots menstruels, cups menstruelles, culottes menstruelles ou tangas menstruels, retrouve l’ensemble des produits Louloucup dans notre boutique en ligne !
Les SPM pendant la phase lutéale : les connaître et les maitriser
Irritation, fringale, manque d’énergie, lassitude, moral en baisse, les symptômes prémenstruels sont très nombreux, variables et plus ou moins intenses. Signes de la phase lutéale, ils surviennent plusieurs jours avant la venue des nouvelles règles et sont causés par la chute d’hormones. Se défouler, s’écouter, prendre soin de soi, prendre du temps et éviter le stress, gérer les SPM n’est pas simple.
Alimentation et règles
Pour aider son corps pendant les menstruations, on l’alimente bien. On évite les graisses saturées, l’alcool, les boissons gazeuses et les aliments trop gras (fritures, charcuteries). On priorise les glucides lents, les oméga 3 et le magnésium (poissons, chocolat noir, lentilles, houmous, avoine, etc.)
On peut aussi s’appuyer sur des compléments alimentaires à base de magnésium, de fer, de calcium, de vitamine E ou encore d’achillée millefeuille, de grande camomille ou de potentille ansérine.
Sport et règles
Si tu le peux, continue ton sport pendant tes règles. La marche active, la natation, le yoga ou le fitness, tu as le choix ! La régularité te permettra d’apporter un équilibre bienvenu pendant tout ton cycle. Si tu es plus fatiguée pendant tes règles (et c’est normal, on ne culpabilise pas ! ), une séance de Pilates doux, de yoga, de méditation ou de sophrologie est parfaite.
Soulager les douleurs de règles
Les crampes de l’utérus qui accompagnent nos menstruations afin d’éliminer peuvent être vraiment douloureuses. Mal de dos, de ventre, du bassin, des cuisses, l’intensité varie d’une femme à l’autre, pouvant aller jusqu’aux vomissements.
Pour soulager les douleurs de règles, voici quelques conseils qui te sauveront peut-être le mois prochain :
Essaie d’être active, continue ta séance de sport si tu le peux. Marche, nage, bref bouge ! En effet, l’activité physique stimule la circulation sanguine, accroît le taux d’oxygène et libère de l’endorphine pour procurer un sentiment de bien-être.
Évite le stress et le froid qui contractent tes muscles et préfère la chaleur et les massages. Un bon bain chaud, une bouillotte, une boisson chaude peuvent être d’une aide précieuse.
Besoin de plus d’infos ? N’hésite pas à consulter notre FAQ ou encore notre Journal. Ce blog est une mine d’infos, d’astuces et de conseils ! N’hésite pas à y faire un tour. Pour une question plus spécifique sur nos produits, n’hésite pas à contacter notre service client !
